Pas de texte , juste des photos qui s’expriment...
Generale
Je ne suis pas que Photographe…Extrait numero 2
Published on by Soni G. Photographe
Je ne suis pas que Photographe Mais aussi…
Style un peu Mystique :Extrait numéro 2 :
Cela faisait un an que j’avais décidé de m’installer ici sur cette île pour laquelle j’avais craqué durant mes nombreux voyages passés . Prendre du recul, me retrouver, réfléchir J’étais tombée sous le charme tranquille de ce petit coin de paradis retiré dans les collines, « Cilaos ». On y voyait beaucoup de touristes, de tout horizon, séjournés quelques jours. Puis repartir vers la côte, les mains remplient de petits sacs dans lesquels se cachaient des petits trésors comme des épices dorées, les fameuses lentilles de Cilaos, des fruits rares aux formes biscornues et autres objets traditionnels. Evidemment sans oublier les inconditionnels cadeaux souvenirs. Ils étaient tous en quête de quelque chose, je pense, un peu comme moi avant de craquer pour cet endroit. Je crois inconsciemment qu’on est tous en quête de quelque chose, parfois on ne sait pas quoi mais on le recherche inlassablement en espérant un jour le trouver et se dire, « ça y est, mon voyage est achevé ». Mais peut-on passé toute une vie à chercher l’inconnu ? Je n’avais pas de réponse à donner à cette question. D’ailleurs ma vie était une panoplie de questions en tout genre. « Miss questions » en long, en large et en travers c’était moi. Du haut de ma terrasse en pierres, j’avais une vue splendide qui surplombait toute la montagne. Une montagne incroyablement abrupte et escarpée, usée et creusé par l’érosion. Elle était immense, s’étendant vers l’infini avec de multiples couleurs de dégradés de vert, de gris et de rouge qui étaient plus au moins foncés ou clairs en fonction de la lumière du soleil. J’aimais rester là, à contempler ce paysage fascinant, paisible et sauvage où parfois de beaux et élégants oiseaux blancs appelés « Paille en queue » mouvaient au dessus de moi. A leur façon de voler, d’un air majestueux, on aurait dit des aigles royaux dominant les cieux. Ils m’offraient un vrai spectacle de liberté et d’évasion. Ma maison ou mon mini manoir si vous préférez, était une ancienne bâtisse de l’année 1630, je crois, de couleur blanche aux larges fenêtres, comme des baies vitrées en forme arrondies. Elle avait un mini donjon de pierres avec des toutes petites lucarnes, un peu du style néogothique. On aurait dit comme des petites portes, passages vers des voyages inconnus ou ancestraux. Comme-si du simple fait de regarder à travers elles, on pouvait s’échapper pour un monde parallèle ou imaginaire, s’envoler pour d’extravagantes aventures. A sa tête, une incroyable et majestueuse gargouille fixant droite devant le portail comme le guetteuse de ces lieux. Elle avait un regard mystique et foudroyant. Un regard profond où tant de mystères régnaient en secret. C’était bizarre ! Parfois j’avais l’impression qu’elle m’espionnait. Une maison d’un blanc un peu passé par endroit, voire écaillé. Il fallait que je la rénove au plus vite pour lui redonner son éclat de toujours, retrouver sa beauté passée. Elle avait une forme particulière et intrigante, quelque chose de bien à elle, je dirais même qu’une aura l’envahissait. Comme si une âme émanait de ces murs. Elle se trouvait à quelques mètres du bord d’une large ravine profonde avec une descente sulfureuse et vertigineuse vers un vide meurtrier. Si nous étions dans un de ces vieux bons polars d’Agatha Christie, un lieu parfait pour faire disparaitre des cadavres encombrant dirait-on, « humour du jour ». La première fois dès que j’eus la chance de passer cette immense grosse porte d’entrée en bois d’acacia épais sur laquelle un visage usé, articulé était sculpté, je me suis sentie tout de suite chez moi. Elle avait en guise de poignée, un énorme anneau de fer rouillé accroché à sa bouche. A l intérieur planait une succulente odeur de vanille. Mais pas une seule gousse de vanille en vu. Etrange, non ? A l’époque où je n’étais que locataire, je cherchais à acheter une maison dans le coin quand je suis tombée sur elle, mais aucune agence ne l’avait dans ces fichiers. On aurait dit qu’elle n’avait jamais existé. Une maison fantôme ! Rien que le mot m’amuse. Plus d’une fois je passai devant cet immense portail de fer forgé oxydé qui s’élevait vers le ciel tout recouvert de ronces, où se cachait ce joyau bien à l’écart de tout. Les fenêtres étaient toujours bien fermées, tandis que les volets tombaient en lambeau. La nature avait pris royalement possession des lieux, aucune vie ne paraissait exister. Je ne sais pas pourquoi mais elle m’interpellait comme si le simple fait de la regarder, elle avait jeté son dévolu sur moi, comme par envoûtement. Je me sentais irrésistiblement attirée par elle. Je n’avais qu’une seule envie, la posséder. C’était incontrôlable, presque passionnel. Ou peut être qu’était-ce l’inverse, c’était elle qui voulait me posséder. Allons, soyons réaliste ! Ce n’est qu’une maison après tout. Après de nombreuses démarches pour retrouver son propriétaire, je fis une proposition d’achat qui fut acceptée sans problème. D’ailleurs je me suis demandé si je l’avais bien acheter au prix du marché, mais de ce que j’avais pu entendre autour de moi, j’avais fait une affaire en or. Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille ! Le propriétaire âgé de 55 ans à peu près, vivait dans une maison de repos psychiatrique. Apparemment il était en dépression et suivait une thérapie médicale! Il s’appelait Mr Cong.Il avait perdu sa femme et depuis son décès, il avait décidé de quitter les lieux pour retrouver un peu de sérénité et de la compagnie. La solitude n’était pas son fort. Du moins c’est ce qu’il m’avait dit le jour de la signature de l’acte. Il me parlait peu de sa vie mais dans ses yeux profonds, je sentais que quelque chose l’avait terriblement marqué, bouleversé. Avant de le quitter il m’avait fait une révélation qui hante encore ma mémoire, une phrase sans aucun sens d’ailleurs. Il avait dit « ne tombez pas amoureuse de cette maison, elle vous détruira ». Pourquoi me la vendre alors ! On achète toujours les choses sur lesquelles on craque. Je lui avais répondu par un simple sourire. Mais pourquoi m’avait il dit cela? Qu’avait-il voulu dire? Quel était son message? En tout cas, moi j’aimais cet endroit, cette maison, je m’y sentais vraiment comme chez moi. Je n’avais aucune crainte de vivre ici. J’avais la sensation que je n’avais connu aucun autre endroit que ce lieu et pourtant cela ne faisait que peu de mois que je m’étais installée dans ces murs. J’avoue que je sors très peu, juste pour le plus important. Même le plus important parfois me semble futile et ennuyeux.
Depuis quelques jours, je passais la plupart de mon temps à dégager chaque pièce. Arracher les vieilles tapisseries sur les murs, enlever les rideaux si lourds, puants et épais pour un lavage d’urgence. Parfois j’avais la sensation que l’on m’observait discrètement par-dessus mon épaule mais aussi vite pensé, aussi vite oublié. Je l’avais achetée en état c’est-à-dire avec tous ses meubles anciens en bois d’acacia, de vieux livres poétiques et philosophiques aux pages usées, cornées, des vêtements en dentelles jaunis, des tableaux de la renaissance et des vieilleries en tout genre…..quoi! Il était enfin temps pour moi de la nettoyer et de trier pour la mettre à mon goût. Mission art-déco était lancée. Allo Sophie Ferjani !help-me !bref ! Je ne voulais rien jeter car je souhaitais restituer certains cartons à l’ancien propriétaire qui aimerait sûrement récupérer certaines affaires. Dans chaque pièce de la maison, un joli bouquet de roses noires fraîchement cueilli du jardin, embaumait l’atmosphère. J’adore quand les fleurs envahissent les lieux, ils deviennent plus vivants et chaleureux.
En attendant son retour, j’aménageais petit à petit selon mes désirs, en espérant que cela lui plaise. J’avais hâte de le revoir. Il me manquait.
Mais pour le moment, ma mission du lendemain, apporter les cartons à Mr Cong, comme ça j’en serais débarrassée et lui ravi car j’avais l’impression qu’il avait quitté les lieux hâtivement.
Je pense que le chagrin a dû l’accabler profondément pour fuir à jamais une maison avec une telle beauté dans laquelle on a connu le bonheur. Il a du sentir son cœur se déchirer, mourir petit à petit et pour survivre il a fuit cette magnifique demeure.Maintenant j’étais là, le bonheur ressusciterait de ces murs. Telle sera ma tâche à jamais dans ces murs. Je le sens et elle le sait. Il était temps pour moi d’aller me coucher car demain un nouveau jour s’annonçait, peut être une renaissance.
La suite la prochaine fois si cela vous tente , belle fin journée à tous
Hello a tous
Published on by Soni G. Photographe
Mariage Avril 2018 :
Un mariage rempli d’émotions où la soirée se passait au Manoir de l’Obélisque Villeneuve-le-Comte 77.
Un cadre spacieux, chaleureux et conviviale où les mariés ont pu profiter de leurs invités. Merci à mes « Muses d’un Jour » d’avoir partager ce moment avec moi, j’ai adoré immortaliser tous les moments clé de votre vie: Grossesse , la rencontre avec Thallia une magnifique poupette et enfin pour fermer la boucle, votre mariage tant attendu. Je vous souhaite plein Bonheur à tous les 4.
Naissance Mars 2018 :
Les futurs parents attendent impatiemment ce moment magique de rencontrer leur petit bout chou.
Un joli moment de tendresse rempli de douceur, les premiers gestes d’amour à trois, à travers ces photos souvenirs, vous vous rappelez avec nostalgie ce petit instant de paradis , si éphémère quelque part….
Bienvenu au petit « T… »
Mariage Mars 2018:
Un magnifique endroit « Le Domaine de Malassise » dans le 77 à Mormant. Un lieu idéal pour un mariage de folie. Si vous recherchez des hébergements à volonté , c’est le lieu à ne pas rater.
On peut réaliser toutes les photos sur place et la salle de réception est juste immense.
Un mariage fort en émotions, cela faisait un long et long moment qu’ils attendaient impatiemment ce jour, leur jour, rien qu’à eux.
Son regard ému et lui tendrement mouillé par une larme de bonheur, ils se sont découverts sous le porche de pierre avant de s’envoler pour la mairie. Dans ces moments là, on se dit qu’on a ce privilège en avant première, égoïstement de se laisser noyer par l’intensité de leur amour. Le mariage est avant tout une histoire d’amour, on se lève un matin et on veut tout juste être sa « Femme » ou son « Homme » pour la vie , quelque soit les défis à relever.
Certaines histoires d’amour de Mariage vous marque:
Cette photo couple de mariés qui m’a beaucoup touchée, tant par leur histoire et l’aventure de leur mariage. Leur tendresse et leur amour transpiraient dans chacun de leur geste, leurs regards étaient si débordants de sentiments……être témoin d’un si bel amour vous laisse sans voix….et vous bouleverse.